Thalys Aswald
I - Identité
Nom : Answald
Prénom : Thalys
Sexe : Femme
Age : 46 ans, mais n'en fait que 26/27 en qualité de "quart-elfe"
Origine : Alsaria, village de Nehaïa.
Métier/rang social : Dominante des Mercenaires. A toujours conservé le métier de soigneur et apothicaire.
II - Le personnage
Physique :Iris : Bruns rougeoyants
Peau : Légèrement halée, Dorée
chevelure : Bruns acajou
Taille : 1,58 m
Vous vous attendiez peut être que, 25 ans et une grossesse plus tard elle fasse bien son âge, que sa vie isolée l'aie rendue ridée, bouffie, ses dents noircies, vous avez tout faux. Ce que Thalys ne savait pas plus que son frère, c'était que leur mère était demi-elfe. Remarquez bien que leur père n'avait pas tenu bon de leur dire, pas plus qu'il n'avait trouvé ça important. Mais Thalys, elle, voyant la vie faire son œuvre sur ses proches, la mort des siens au fil des années, les enfants qu'elle chassait à coup de pied grandir pour enfin la dépasser, elle aurait trouvé ça important. Elle n'a pas l'air d'avoir plus de 26, peut être 27 ans. Son père a trépassé, Calim a succombé, son frère est père, elle est mère, et leurs enfants ont un âge qui méprend sur leurs liens, et chez ceux qui sont nés et ont été considéré pleinement "humains", c'est simplement trop difficile à accepter.
Ses soyeux cheveux bruns aux reflets plus acajou que jais, ont repoussé et tombent sur ses hanches, ses yeux sombres et rougeoyants toujours cerclés du même cerne noir. Thalys n’est pas très grande, elle est belle du charme qu’ont certaines roturières diraient certains. Ses traits ne sont pas finesse mais volupté et douceur, et de ses lèvres charnues une voix légèrement rauque mais tout aussi féminine se laisse dévoiler entre des dents ivoires et soignées.
De sa calme retraite sur les rivages d'Alsaria, non loin de l'île des Mercenaires, son esprit désormais plus sage et réfléchi, elle se pare de vêtements de couleur sombre, souvent du brun, du noir, et quelques touches de blanc, parfois.
Entre repaire et forêt, les deux lieux où elle se plait à errer, ceux qui la cherchent savent où la trouver.
Equipement : Thalys, porteuse de dagues jumelles, glacial assassin des tréfonds de la nuit, créature précise et meurtrière qui saisit enfin le sens de ses capacités, de sa rapidité... Au fil des années elle a amélioré ses techniques de guérison, et de destruction. Le corps n'a aucun secret pour elle, et en moins de temps qu'il ne faut pour la voir surgir dans votre dos, ses lames auraient déjà transpercé votre gorge fragile pour que vous mourriez en silence et que vous mourriez vite.
Elle se sert également de couteaux de lancer et d'une lance.
Dague (il faut savoir qu'elle en possède deux comme celles là) :
Lance
Après ses années d'entraînement avec Aisleen, son maître d'arme, elle en vint à pouvoir manier l'épée à deux main mais ses outils de prédilection restent ses dagues. Forgées dans le plus solide des métaux et sculptées dans le plus délicat des bois elles sont le fruit des souvenirs de son cher père.
Caractère : Thalys... Ah, Thalys. Cette Mercenaire à l’air insensible ne parlait jamais, se contentant d'observer et d'intervenir uniquement lorsqu’il le fallait. Cet aspect taciturne lui avait valu d’être espion-messager pour les précédents dominants...
Toujours aussi peu bavarde quoi que bien moins discrète qu’autrefois, elle n'en est pas moins plus joviale et souriante. Peut être son humour noir vous glacera le sang, il vous forcera tout de même à esquisser un rictus. Son maître, Calim, lui avait toujours appris à aider ceux dans le besoin. Sans pourtant considérer ceux-là comme importants ni empreints d'intérêt, elle a donc passé sa vie à appliquer ses préceptes, à son souvenir.
Cette femme est une énigme pour ceux qui s'intéressent un peu à elle. Tantôt douce, tantôt froide, tantôt feu, tantôt violence... Ses réactions sont imprévisibles et ce qui peut la faire sourire un jour peu la rendre irascible le lendemain.
Thalys a un fondement de psyché assez chaotique. Elle ne pense pas pareil, elle ne vit pas pareil.
Différente de ceux qui recherchent le "bonheur", ou ont simplement un but, celui de leur vie, elle n’en a aucun, elle n’a ni passion, ni engouement. Mais derrière cette créature qui semble vide de tant de sentiments se cache une éternelle enfant... Elle peut être cruelle comme ces petits qui se plaisent à arracher les pattes des araignées, les ailes des mouches, elle peut être triste comme ceux qui savent que la vie n'est qu'éphémère et qui ont perdu leurs parents... Elle est simplement très tourmentée, de tout ce qu'elle a vu, de tout ce qu'elle a fait, mais en tant que Dominante elle se tait et s'imagine des lendemains meilleurs, où elle aurait presque oublié la douleur...
Et pour résister à cette mélancolie, elle obéi simplement aux valeurs que ceux qui ont compté pour elle lui ont inculqué, sans se demander s'il s'agit de faire le bien ou le mal. Elle n'en a pas moins, et pour la chance des gens qui l'entourent, un fond qui n’est pas purement mauvais.
Qualités/Défauts : Commençons par les défauts. Thalys est quelqu'un qui n'a peu voire pas d'attaches. Il est très difficile de rentrer dans son cœur. Les seules personnes ayant compté pour elle étant son père, son frère, Calim... Elle tolère et fait mine d'apprécier les gens pour aussi vite les oublier. En soit, cette solitude est une grande faille, et tout à la fois une grande qualité qui lui a permi d'accomplir de hauts faits d'arme et de maîtrise.
Elle ne s'encombre pas d'éléments nuisibles, elle ne s'encombre pas de sentiments, elle ne faillit jamais à sa mission, elle va vite, elle ne se risque à rien. Cependant, avec les années, elle s'est tout de même adoucie bien qu'elle n'aie pas tout à fait changé. Et ceci, par ailleurs, l'effraie.
Pour redorer ce tableau foncièrement sombre, elle sait écouter. Très bien écouter, ou du moins, elle vous le fera croire. A ne pas parler quand vous vous confiez, vous penserez certainement avoir trouvé une oreille bienveillante et attentive. Oui, elle écoute. Après quitte à vous dire qu'elle compatit, je mentirais peut être. Et elle oubliera tellement votre secret qu'il n'en sera que bien gardé...
Pour ceux ou celles qui auraient par chance gagné son respect, ses conseils sont souvent de bon augure, bien qu'un peu froids et violent quand à la manière d'être dits.
Car elle fait mal, Thalys, et elle le fait bien.
Talents : Thalys a comme grande qualité physique la vitesse et la précision. Par contre, bien que sa force aie été forgée avec les années d'entrainement d'Aisleen, elle n'en est pas moins encore une "femme", chose qui la poursuivra jusqu'à sa mort, à son plus grand dam. Excellant dans le maniement des dagues, de la lance et des armes de jet, au corps à corps brut et sans armes ou bien contre des armes trop lourdes, elle devrait se méfier pour ne pas être touchée, au risque de se mettre gravement en péril. Elle a quand même un bon crochet du droit, la petite, il faut dire qu’elle sait où viser.
Particularités : Son caractère pour le moins étrange et difficile à cerner.
III – Histoire
Au plus haut sommet du repaire, une silhouette sombre et fluette s'avance, quelques fleurs délicates à la main. Les fleurs de l’oubli, celles qui veulent dire « On vous oubliera... Mais pas tout de suite... Pas tant que nous, nous serons encore en vie. »
Tant d’années sont passées, tant d’années à voir la vie en monochrome et dans des teintes de gris. Brumeuse existence qui n’a de cesse de chercher ce pourquoi elle est là. Mais recommençons là où tout a commencé.
Avant la chute de Dan Azirith, tué par la précédente Dominante, Thalys était devenue l’élève d’Aisleen Karnesta. Puis, bien plus tard, n’a plus su résister aux avances incessantes de son fils, Alderic au charme pour le moins important. Beaucoup plus tard encore, entre entrainements et vie quotidienne de Mercenaire, naquit une fille qu’elle appela Eileen, qu'elle eut malgré les potions, malgré ce qu'elle fit pour ne pas avoir d'enfant. A peine quelques années après sa naissance et après la mort de son père Liam, puis de Calim, Thalys fut appelée au poste de Dominant.
Elle laissa donc son enfant à son père et à Aisleen, convaincue qu’elle ne pourrait en aucun cas l’élever correctement sans la mettre en danger.
Quelques années passèrent, entre l’enrichissement de ses connaissances de soin, de guérison, de techniques, de poisons...
Elle prit ses fonctions de Dominante, chargée entre les formalités, les conflits mineurs, internes ou civils, quelques attaques, réflexions sur diverses et autres stratégies en cas d'attaque, mais évolue néanmoins entre la forêt bordant le rivage d’Alsaria dans une maison abandonnée qu’elle retapa, peu à peu et qui lui servit de retraite, vivant quelques mois en ermite, puis revenant au repaire lorsque sa présence était nécessaire, et lorsque Key lui-même rentrait à Dénaros.
Mais un jour... dans cette forêt.
Une soirée sombre, éclairée par les lueurs vacillantes des chandelles, elle s’affairait et préparait quelques onguents. Le temps passait rapidement et elle se décida à respirer l’air frais de cette nuit d’automne.
Un bruit, une secousse dans les arbres, très légère, mais qui ne trompa pas les sens de la Mercenaire. Thalys rentra immédiatement et prit lance, dagues et couteaux.
Discrètement, elle sortit...
A pas de loup, elle se glissa dans l’ombre des arbres et buissons, puis observa, écouta, silencieuse telle un félin en chasse, la proie qui rôdait dans son domaine. Ce qui était ici la vit ou l’avait déjà vue, ainsi, elle continua à feindre le mauvais chasseur, attentive au moindre craquement, à la moindre respiration. Le bruit des insectes troubla son ouïe, elle ne parvint plus à entendre...
Quelques minutes, un second craquement, une ombre silencieuse et rapide passa au dessus de sa tête. Une simple silhouette dont les traits n'étaient pas reconnaissables atterri légèrement devant elle. La Dominante se mit en garde, lance vers l’avant.
«
Qui es-tu ? » Lui dit-elle d’un ton froid.
La silhouette ne répondit pas. Trop petite et fine pour être celle d’un homme. Une femme ? Un enfant ? Mais alors qu’elle tentait de distinguer ses contours dans la pénombre, la chose se mit à lui tourner doucement autour, pas à pas.
Armée...
Son déplacement trahit les longues aiguilles que la lune avait fait très subrepticement scintiller.
«
Répond !!!! » Autoritaire, elle chercha à provoquer l’intrus. Et la réponse s’en fit ressentir, en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, elle esquiva le jet d’une de ces armes étranges savamment lancée. Lentement, elles tournaient l'une l'autre, dans une danse guerrière, se cherchant, se provoquant. Les deux prédateurs nocturnes se guettaient, s’épiaient. Thalys avança lentement, pivota, couru brutalement vers son agresseur avant de lui envoyer un coup du bois de sa lance dans les côtes. L’autre rétorqua, en profita pour envoyer une autre de ses piqûres. La Mercenaire évita de justesse le coup fatal qui visait sa rate en tournant légèrement et l’arme pénétra son flanc. Déstabilisée par la douleur elle pencha et se prit un coup dans la mâchoire. Ses contours se firent plus distincts, il s'agissait d'une femme.
Arrachant sans vergogne l’arme bien plantée, elle grogna de façon sauvage et se fit colère. Une ire grandissante, violente, destructrice. Elle était près et lui faucha les jambes. Malheureusement, la femme se réceptionna, accroupie, en sautant d’un bond pour reculer, comme l'aurait fait un animal sauvage.
Et la Mercenaire sortit l’un de ses couteaux de lancer.
Un gémissement. Elle toucha sa cuisse, à cet instant fatidique, ses déplacements seraient plus difficiles. Courant en sa direction, une seconde aiguille vint se figer dans son épaule, la douleur était moindre, et par le jet cette arme légère avait moins pénétré sa chair.
Thalys ne prit pas peine de l'y déloger. Sans cérémonie, elle donna un coup du manche de sa lance dans le cou de cette hérétique avant de lui asséner un puissant coup de poing dans la tempe.
La furie s’écroula.
La Dominante retira l’aiguille en grinçant des dents, un rictus mauvais étalé sur le visage, puis ramassa le couteau que sa victime avait arraché de sa cuisse. Elle la transporta en la trainant à moitié, mais la distance à parcourir était courte. Puis elle fut frappée.
...
Assise à côté d’elle, la tête dans les mains, elle se demandait si Mélora, qu’elle avait reconnu à la lumière, se réveillerait... Les longues minutes qui suivirent l’état de choc à la vision sauvage et violente qu’elle venait, tout comme d'avoir mis au tapis une personne qu'elle connaissait, suffirent à la déstabiliser. Se hâtant, elle lui avait préparé un cataplasme et de solides bandages pour sa blessure fraîchement recousue...
Qu’était-elle devenue, cette femme soignée et cultivée ?.. Une bête. Que lui était-il arrivé ?
Les semaines passaient. Mélora était méconnaissable. Parler avec elle n'était utile que si l'on blessait son cœur. Et Thalys maltraitait son esprit perdu, encore, et encore, jusqu’à ce qu’elle craque et se remette à penser en être humain qu’elle était. Les pauvres paroles déboussolées et tourmentées de cette enfant désabusée n’offrait qu’opportunité pour lui remettre les idées d’aplomb à la manière forte.
Et plus Thalys y allait fort, moins Mélora perdait pied, tout paradoxalement. Bien que les paroles fussent amères, il ne lui avait jamais été donné de voir quelqu’un qu’elle aie connu devenu « fou ».
Lorsque Mélora repartit, Thalys reprit sa vie à moitié surchargée, à moitié en ermite, fuyant les contacts humains comme elle le faisait si bien. Le temps suivait son cours. Elle n’alla voir que peu Aisleen, Alderic et Eileen, mais profita de passer son temps à enrichir ses connaissances, sa force, et son autorité sur les Mercenaires.
Redoutable combattante et stratège, elle attend toujours avec crainte l’heure d’un éventuel retour de la guerre, lançant savamment ses messagers et espions dans les trois royaumes afin d’épier d’anormaux mouvements.
ANCIENNE FICHE TOSYA - Prologue
- Spoiler:
Nom : Answald
Prénom : Thalys
Âge : 21 ans
Origine : Alsaria
Métier/rang social : Mercenaire originaire d'une famille de forgerons réputés auxquels l'argent n'a jamais vraiment manqué.
Talents/aptitudes/défauts : Très douée dans le maniement des armes légères, c'est une femme habile dont les coups sont toujours portés avec une précision chirurgicale et dont la grâce au combat semble en faire une danse. Toutefois, malgré son habileté, sa constitution n'est pas celle des guerriers à la carrure imposante et à la solidité du roc, elle préfère donc user de sa souplesse, de sa vitesse, de ses connaissances du corps et des points vitaux, comme de sa ruse et de sa vivacité pour mettre à mal ses adversaires. D'un naturel très rapide, son esquive est incroyablement élevée, cependant si son adversaire parvient à la toucher elle devient très vulnérable, et, blessée, son agilité comme le reste de ses facultés sont gravement diminuées.
Elle sait user de la fuite en cas de combat perdu d'avance ou de dommages importants. Ceci est pourtant, malgré sa survie, une grave blessure pour son cœur fier.
Equipement et armement : Deux dagues jumelles, une dans chaque main. Ces armes ont été forgées, travaillées et leur bois taillé par son père, sans prétention aucune. Mais leurs gardes et leurs fourreaux sont en bois d'ébène, un bois précieux aux qualités indéniables. Leurs lames peu larges, ont été forgées, et frappées des années durant pour obtenir cette finesse, cet éclat, cette résistance et l’élasticité du métal qui font d’elles des armes d’exception.
Ses vêtements sont en cuirs et tissus fins. Une robe noire à lacets, des cuissardes hautes, des gants longs noirs. Ils mettent en valeur ses atouts féminins dont elle sait jouer, de temps à autres…
Ces vêtements confortables et légers permettent des mouvements amples, vifs et gracieux.
Thalys porte quelques bijoux en métal, le travail de son père étant si fin et précis pour les décorations qu’on eu cru à de l’argent.
Description physique : Thalys est une jeune femme de taille raisonnable. Elle est petite, d'environ un mètre cinquante huit, et son corps n'est ni trop mince, ni trop gras, ni trop musclé. Ses cheveux bruns désormais à peine mi-longs (RP Dinak), et ses yeux bruns-rougeoyant semblent être des braises incandescentes. Ses yeux sont cernés de noir ; de la matière d'une pierre sombre filtrant les rayons du soleil trop importants qui la gênent lors de ses différents voyages. Cela donne à ses yeux un éclat encore plus profond. Sa peau, très légèrement hâlée semble poudrée d'or. Son visage est séduisant, son air ténébreux. Sa voix suave et chaude est enjôleuse mais elle ne parle que pour dire l'essentiel. Elle n'aime pas le superflu en actes ou en paroles.
Caractère : Thalys est quelqu'un de très secret, elle n'aime ni ne sait parler d'elle. Elle ne supporte pas non plus les personnes idiotes, préférant les gens intéressants comme son maître ou son père, ceux qui parlent d'expérience, de sagesse, de combats, de choses de la vie. C'est toutefois quelqu'un d'assez ironique envers ceux dont elle estime ne pas avoir à respecter, qui se sur-valorisent, ceux qui parlent trop, et sans sagesse ni esprit. C’est une femme très peu influençable, voire bornée, mais les actions qu'elle mène ne sont pas du côté du mal, malgré sa tendance à ne suivre aucune règle établie et à refuser l'autorité.
Elle voue une profonde affection à son père qu'elle n'a plus vu depuis longtemps, et une grande admiration pour son maître Calim, un mercenaire brave, doux, sage et fort qui l'a prise comme apprentie il y a de cela un bon moment.
Cependant elle n'en reste pas moins une femme assez froide, inexpressive et insensible quand il s'agit d'avoir ce que l'on appelle une "réaction" à certains stimuli extérieurs, sauf si sa vie ou celle d'autrui est en danger.
Histoire :
Thalys naquit une nuit pluvieuse. Avec sa venue s’annonçait la mort de sa mère, fragilisée et déjà malade. De six ans son aîné, son frère Daelth lui en voulu, puis avec le temps il comprit que ce n’était pas la faute de cette enfant. Le nom de Thalys fut donné en mémoire de sa mère, dont la fleur préférée fut le Lys blanc. Souffrant de sa perte, son frère et son père Liam continuaient malgré tout leur vie, et avec l’aide de l’oncle et de la tante de Thalys et Daelth, à faire fonctionner la forge. Le forgeron, qui était dans une situation privilégiée et aisé du fait de son travail magnifique, fit venir un précepteur pour Thalys comme il l’eu fait pour Daelth à son âge. Son fils préférait le travail à la forge. Malgré son esprit ouvert il voulu continuer l’activité familiale, mais sa sœur, à l’âge qu’il avait à l’époque voulu continuer de s’instruire. Ainsi elle apprit beaucoup de choses, non pas par l’expérience, mais par la théorie. Jusqu’à quinze ans, elle avait appris avec son tuteur et dans tous les livres qu’elle avait pu emprunter les bases de la médecine, l’herboristerie et la flore, la faune sauvage des contrées proches, le maniement des armes qu’elle complétait en « empruntant » des armes à son père à son insu, et tellement de choses qui pouvaient être utiles, ou parfois non.
Un jour son précepteur eu la visite d’un vieil ami, Calim… Un mercenaire solitaire dont le quotidien était d’aider le « bas peuple » comme il le pouvait. S’il avait pu, il aurait tué quelques uns des seigneurs malhonnêtes et oppresseurs de certaines terres mais son code d’honneur lui interdisait de le faire. C’était un homme âgé, empreint de sagesse et d’expérience. Il cherchait un « héritier » de ses connaissances, un jeune garçon, apte aux armes, et intelligent, suffisamment pour apprendre tout ce qu’il avait à enseigner et qui puisse comprendre et veuille accepter les enjeux que signifiait devenir mercenaire à son tour.
Un instant après, Thalys arriva pour sa leçon quotidienne. Le précepteur lui présenta Calim. Lorsqu’il vit l’ouverture d’esprit et sa maturité, son aisance à parler de choses sérieuses avec des gens comme lui, bien plus âgés, il tomba sous le charme de cette enfant. Il lui demanda si par hasard elle connaissait les mercenaires. Elle lui dit que oui, et qu’ils étaient des héros pour elle, même si elle ne savait pas s’ils existaient ou non à cette époque. Amusé, Calim demanda alors :
" Connais-tu les armes ? "
Gênée de les connaître alors qu’elle n’en avait pas reçu l’autorisation de son père et persuadée qu’il était là pour le savoir, elle dit quand même :
" Bien sûr, mon père est forgeron. Je lui emprunte des armes pour m’entraîner à ce que j’ai lu dans les livres, même si c’est dangereux. Je sais que je n’en ai point l’autorisation mais, si vous deviez le dire à mon père, je préfèrerais lui avouer ma faute moi-même… "
Appréciant la franchise et la droiture de la jeune fille, il lui dit alors sous la surprise du précepteur :
"Serais-tu prête à devenir mon apprentie ?"
Etonnée, Thalys lui demanda pourquoi, et Calim lui répondit avec la même franchise dont elle avait fait preuve en ne lui mentant pas auparavant :
"Je suis un mercenaire, mais je me fais vieux et je n’ai jamais eu personne à qui apprendre ce que je savais. J’ai besoin d’un héritier, quelqu’un à qui je donnerai toutes mes connaissances avant de m’éteindre, une personne à qui j’apprendrai tout ce que je sais, et à laquelle j’inculquerai toute mon expérience et le code des mercenaires que je suis depuis que j’ai moi-même été apprenti. Le fait que tu ne sois pas un garçon me chagrine, mais je pense qu’avec la force de ton esprit et de ton jeune savoir, tu pourras en surpasser beaucoup avec l’âge… "
Ne sachant quoi répondre, elle lui répondit simplement qu’elle allait y réfléchir avec beaucoup d’attention, mais que pour l’instant, elle se devait de prendre ses leçons…
Le lendemain, Calim se rendit à la forge, renseigné sur son emplacement par son ami. Thalys n’était pas là, elle s’en était allée faire quelque achat pour son père et son oncle.
Calim arriva et entra, le bruit du marteau sur l'enclume, la chaleur étouffante des braises et du feu dans lequel s’amollissait le métal, l’odeur de la sueur et de l’effort, tout ceci le fit sourire. Il appela le père de Thalys, et lui expliqua. Liam semblait bouleversé, mais en même temps une certaine fierté s’emparait de lui. Calim était un bon orateur, et su rassurer Liam quant à l’avenir de sa fille chérie. Il savait que s’il laissait Thalys partir, il ne la reverrait peut être plus. Mais il savait aussi que si tel était son désir et qu’il essayait de l’en empêcher, cette petite qui avait tant de mal, malgré sa gentillesse, à obéir aux règles, lui en voudrait mais partirait tout de même. Puis l’avenir d’un mercenaire, si sombre soit-il, était une aventure à parts entières, un avenir glorieux dont peu de gens honoreraient le souvenir, mais un mercenaire… Un héros de l'ombre... Liam promit sous serment de ne divulguer sous aucun prétexte et à personne le réel but du départ de sa fille, ni l'identité du mercenaire. Et c'est rassuré par les paroles de Calim, qui était apparemment vraiment quelqu’un de confiance, il lui dit que si c’était le choix de Thalys, il ne s’y opposerait pas.
Calim partit. Revenue peu après, le père et la fille entreprirent une longue conversation. Il lui expliqua en détail, ses craintes, ce que lui avait dit le mercenaire, et s’aperçu, à son désarroi, que son enfant était déjà décidée à suivre l’apprentissage de l'homme…
Les dernières semaines avant son départ, Daelth, l’aîné, convint Liam d’offrir à Thalys ce jeu de dagues en ébène qui constituait leur trésor familial.
Thalys, touchée par cette attention fondit en larme à l’idée de ne peut être plus les voir, mais la vie était ainsi.
Elle partit enfin, avec Calim, les adieux furent douloureux mais elle ne pleura pas, elle était heureuse à l’idée de pouvoir rendre sa famille fière.
Puis elle commença son apprentissage avec Calim. Ce vieil homme, d’environs cinquante ans était encore robuste et fort comme un chêne. Il savait tellement de choses surprenantes et intéressantes, il savait si bien manier les armes, il en savait tellement…
Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois Thalys apprit tout ce qu’elle dû savoir, sans quelque désobéissance mais elle écoutait et savait se faire pardonner de son maître. Le code des mercenaires, leurs avantages, les problèmes qui risquaient de s’opposer à elle.
Au fil du temps, elle apprit vraiment le maniement des armes. Elle apprit à se servir, non sans difficultés au début, des deux lames en même temps, de techniques imparables, mais elle apprit aussi à savoir ne pas se surestimer. Elle était une femme, elle n’était pas grande ni extrêmement puissante, mais il su la rassurer lorsqu’il lui expliqua l’importance de la rapidité et de l’agilité face à des adversaires très forts… A ses dix-neuf ans ans, elle devint officiellement une mercenaire vu sa faculté d’adaptation et sa grande intelligence. A l’aube de ses 21 ans, Calim décida qu’il serait bon pour elle de voyager seule et de faire sa propre expérience. Ils resteraient en contact, pour sûr, mais il fallait qu’elle voie tout d’elle-même, qu’elle se fasse sa propre opinion des choses sans l’influence de son maître…Elle partit et décida de voyager un peu partout en quête de connaissance et d’aventure, aider ceux qui avaient besoin de ses conseils et de ses services de mercenaire, et appliquer ce que lui avait appris Calim…
IV – Le joueur
(C'est moi !!!! \o/)
Prénom/pseudo : May
Comment as-tu connu le forum ? Par l'ancien
Comment le trouves-tu ? Bah il manque peut être un header sympa... C'est un peu vide, mais t'façon il est pas trop fini j'crois =O
Des commentaires ? Obi wan kenobi !
Fréquence de passage sur le forum : Ben ça dépend des fois. Souvent par moment, ou très peu, tout dépend...