Erwan Azyrith
I - Identité
Nom : Azyrith
Prénom : Erwan
Sexe : Masculin
Âge : 23 ans
Origine : Alsaria - Dénaros
Métier/rang social : Roi d'Alsaria
II - Le personnage
Physique : A l’inverse de sa jeune sœur, Erwan n’a pas hérité de la peau blanche et délicate de l’aristocratie. Portrait anobli d’un père méconnu des foules, le jeune prince a hérité du teint délicieusement bruni de cet homme, que jamais il ne pût connaître. Représentation atypique d’un prince, Erwan à très tôt dû affronter le regard du peuple, d’abord peu enclin à accepter ce drôle d’enfant pour Prince. Pourtant, l’amour de la Reine pour ce premier héritier conquis très vite les esprits, et l’apparence singulière d’Erwan fut très vite oubliée, et acceptée des foules.
Aujourd’hui, le jeune prince à laissé place à un jeune homme au meilleur de son âge, mais aussi à un nouveau Roi qui se distingue de ses aïeux par sa physionomie bien singulière au sein des Azyrith. Là où sa mère et sa sœur se parent d’une chevelure égale à l’éclat des blés, Erwan arbore longue toison d’ébène bien plus fauve, dont les longues mèches frivoles dansent le long de son dos. Au cœur de son visage anguleux, ses iris bruns achèvent d’octroyer à Erwan cet aspect sombre qui le caractérise. Sa peau particulièrement lisse semble quant-à elle témoigner de l’âge du Roi, mais lui confère avant tout l’expression posée et impartiale d’un bon dirigeant, qui viens alors compléter avec brio droiture et fierté que reflètent l’ensemble de ses traits. Erwan est à lui seul un personnage de la société Alsarienne, se distinguant par sa stature noble – quoique parfois teintée d’un zeste d’orgueil.
En dirigeant responsable, Erwan s’est toujours refusé à l’idée de se laisser vieillir comme un Roi lâche et indigne, et conserve de ce fait un corps sculpté de muscles sinueux. Désireux d’être emblème de justice et de renouveau pour son peuple, sa prestance juvénile et sa silhouette ferme ont jusqu’ici fait de lui un souverain tant imposant que respecté.
Equipement : De part son titre, Erwan à toujours bénéficié du confort et des biens matériels qui lui étaient nécessaires. Pourtant, et en dépit de cette aisance, il est quelques objets qu’Erwan affectionne tout particulièrement, propre à sa personne en tant qu’homme et roi.
Le premier de ces objets est une fine rapière forgée dans l’argent, ornée sur son manche d’une plume taillée dans le métal. Cette arme lui fut remise par sa mère, peu après son ascension au trône, et n’a que peu quitté Erwan dès lors. Objet d’une forte valeur sentimentale, Erwan répugne cependant à la simple idée de maculer cette arme synonyme de pureté du sang de ses ennemis.
Dès que le temps le lui permet, le jeune roi s’autorise à accorder de sa propre main le soin particulier que réclame cette lame pour conserver son éclat. Généralement, cette lame siège à sa ceinture lors des plus grandes cérémonies, rendant hommage à feu sa mère tout en faisant office de dernier rempart si l’on venait à forcer sa garde en cette occasion.
Le second, à la signification bien plus sombre, est une petite dague fixé à son bras par une lanière sommaire. Arme fine et au fil redoutable, le contact froid du métal réconforte bien souvent ce jeune Roi lorsque les regards malveillants de bien des hommes viennent se poser sur sa nuque.
Caractère : Un oiseau de liberté enlisé dans les chaines du pouvoir.Depuis maintenant plusieurs années, Erwan a dû apprendre à devenir un Roi plus qu’un homme. Ainsi, il agit aujourd’hui comme un noble réfléchit, dont le flegme et l’assurance savent amadouer les foules. En dépit de son mépris pour une étiquette fausse et superficielle, il a très vite décidé de se plier aux us du sang royal, hérité du règne prospère de feu sa mère. Digne face à la coure, il supporte avec brio les moultes flatteurs qui le submergent jour après jour. A ses yeux, le règne noble de sa mère est une ère qu’il se doit de préserver à son tour. Ainsi, en tant que Roi, Erwan est un homme juste, qui s’efforce chaque jour de devenir meilleur. Prenant nombreuses décisions particulièrement au sérieux, il consacre en toute âme et conscience de nombreuses heures au bien être de son peuple qu’il juge primordial. De ce fait, et depuis les premières années de son règne, Erwan est souvent accaparé par son règne, et se blâme de n’avoir que trop peu de temps à accorder à sa jeune sœur, Eleanor. Car outre le Roi, Erwan est aussi un frère aimant, et un fils qui voue une affection qui n’a d’égal que son respect envers sa défunte mère. Comme tout Alsarien, Erwan est un homme pieu. Mais peu savent que même après tant d’années après sa mort, il prie avec la même ferveur au nom de cette grande dame, dont la disparition reste un lourd traumatisme qu’il n’a jamais partagé. C’est aussi au nom de cette même mère qu’Erwan à juré de tout faire pour apporter le bonheur au peuple, mais surtout à la sœur qui lui furent laissés. Homme de poigne, il n’a cependant jamais laissé ses sentiments entacher ses décisions.
En tant qu’homme, l’âge veut qu’Erwan reste un homme plus fougueux et vif qu’il ne le laisse transparaître sur le trône. Bien que moins turbulent que lors de son adolescence, il n’a jamais perdu son goût presque enfantin pour les vérités claires et concises. Il peut lui arriver d’être espiègle envers les personnes appréciées, bien que ce trait ait été – comme bien d’autre – atténué par son statut royal. Les coutumes aristocrates trop fréquentes ont très vite altérées sa jovialité naturelle en un calme plus avisé. Néanmoins pourvu d’un caractère fort et peu enclin à se laisser marcher sur les pieds, Erwan sait se faire respecter par les mots plus que par la parole, et s’est bien vite montré un orateur digne de son sang.
Pourtant, en dépit de son zèle et de sa dévotion pour son règne, Erwan n’a pas eut la chance de n’hériter que des plus nobles égards de son sang. Cachant en lui un monde de violence et de haine, cette facette masquée n’est pas sans évoquer à tort son oncle, Dan, chose qui suffirait à faire naître chez ses sujets une vive volonté de révolte. Ainsi, tant pour préserver l’ordre que pour sa propre conscience, cette haine virulente est depuis longtemps muselée, tut aux yeux de tous. Cependant, il n’est pas de haine qui ne puisse rester silencieuse. Dissimulée aux yeux de tous, Erwan la destine aux yeux des être qui menacent son royaume, là où toute pitié est alors omise. Exécution sans appel ou séance de torture lorsque cela s’avère nécessaire – ou présente simplement un intérêt – cette face du jeune Roi c’est peu à peu immiscée dans son esprit, jusqu’à venir hanter son règne par l’image de ses mains souillées.
Talents : Qu’on le veuille ou non, Erwan à depuis son plus jeune âge été formé par les maîtres d’armes du château. Ainsi, il c’est très vite avéré prometteur dans l’art de la guerre, bien que sa mère eut prit soin de cacher cela aux oreilles de la noblesse, évitant ainsi à son fils de subir dès son plus jeune âge la crainte féroce d’un nouveau enfant de la discorde. L’ère de paix l’ayant détourné de la guerre – sans pour autant qu’il ne s’autorise à devenir vulnérable – Erwan à très vite fait preuve d’un autre talent bien plus primordial à un bon Roi, celui de savoir dompter et animer les foules. Orateur grandiose dû à une empathie certaine de sa part aux mœurs d’autrui, il sait très vite convaincre, et faire croître la détermination du peuple afin de s’octroyer son appui, et apaiser les esprits des plus sceptiques.
Particularités :Une longue strie blême partage la paume du jeune roi, contrastant horriblement avec sa peau sombre. De même, le regard fort et vivement animé d’Erwan et sa détermination farouche le pousse très vite à se démarquer des foules – outre son teint mat qui surajoute à son aspect marginal.
III – Histoire
«
Mon plus ancien souvenir remonte à mes deux ans. Bien qu’elle reste vague, l’intensité saisissante de la scène m’a longuement marqué, logée au creux de ma mémoire. Cet homme, grand général aux muscles saillants, s’avançant dans la chambre où mère et moi discutions. Sans faire preuve d’aucune pudeur, interpellant la Reine d’un air grave, me désignant avec un dédain qui, même à l’époque, ne fut pas sans faire monter en moi une brûlante bouffée d’orgueil princier. L’arrogance fait rarement défaut aux jeunes Rois, qu’importe la bonté de ses desseins, ou les plus nobles ascendances. Ces mots m’échappèrent, étant bien trop confiné dans la violente envie de réprimer ce mépris. Ce fût la Reine, ma mère, qui me sidéra lorsque ses lèvres s’entrouvrir. Les mots grondèrent, bien plus lancinants que n’auraient pu l’être une lame, plus meurtrier que le plus féroce des chiens. Tant et si bien qu’aujourd’hui encore, ses mots se retrouvent ciselés dans mon esprit taillés de lettres distinctes et indélébiles. «
Après tant de maux, tant de malheurs et de souffrances abattus sur notre peuple, comment le Seigneur aurait-il pu nous offrir un Roi immaculé, ne portant pas sur ses épaules le poids de nos péchés ?! »
Ces simples mots me secouèrent tout autant que l’homme, à présent démuni face à la Reine, réalisation alors à quel point son audace avait été sourde à la raison pour ainsi venir se dresser face à celle ayant porté son peuple lors des plus sanglants conflits de notre temps. Ainsi, il sembla convaincu par les propos de ma mère, et se retira sans ne plus jamais oser croiser le regard de sa Majesté. De tels propos peuvent se suffire à un auditoire ayant connu la guerre. Pour ma part, la larme roulant sur la joue de ma mère lorsqu’elle m’enlaça suffit à planter en moi les germes du doute. Ce Dieu, que nous, fiers Alsariens vénérions tant, pouvait-il vraiment être à l’origine de ce teint bruni, moi qui était le sang de ma mère, et de sa peau de neige ? ».
Contrairement aux idées laissées par son fougueux caractère, la jeunesse d’Erwan ne différa guère de celle voulue à un jeune Roi. Bercé par le soutien de sa mère et de sa jeune sœur, Eleanor dans son combat quotidien fasse aux interminables sessions en compagnie de ses divers instructeurs, il n’en demeura pourtant pas moins déterminé à se montrer digne de sa mère, s’évertuant à bien faire pour métier à juste titre la couronne qui, un jour, finirai par lui être léguée.
Peu d’autres événements furent ébruités, au sujet de l’enfance d’Erwan, si ce n’est la vive affection que lui et sa sœur éprouvèrent envers une autre enfant qui partagea une partie de leur enfance.
Pour le Roi, tout bascula le jour où sa mère disparue.
Le ciel était gris ce jour là, refusant de verser la moindre goutte lors de cette funeste mise en terre. Alors que son cœur en deuil supportait avec difficulté cette triste cérémonie, Erwan découvrit alors le vrai visage du monde qu’avait pendant si longtemps porté, seule, sa défunte mère. Alors que sa voix résonnait dans l’éloge funèbre de sa mère, laquelle n’était que franche vérité de la part du Roi, il pu découvrir les fausses mœurs des courtisans qui s’empresseraient de venir pleurer à ses côtés afin de mieux s’amouracher d’une place près du trône, des menteurs indifférents, mais aussi du peuple attristé par la fin du règne d’une dame forte et juste. Ce jour frappa subitement le Souverain de ces hordes de menteurs, finissant de graver en son sein les idéaux de pays, d’unification et d’une justice sans faille gravé en lui, durant mainte années, par l’enseignement de feu sa mère, laquelle se fit jurer que son fils serait à jamais un Roi aussi bon qu’elle avait pu être juste et forte pendant le lourd règne qui l’avait incombé.
IV – Le joueur
Prénom/pseudo : ... Trop pour les citer ?
Comment as-tu connu le forum ? On m'a recruté. ~
Comment le trouves-tu ? Univers riche, apparence agréable. Que demander de plus ?
Des commentaires ? Jusque là, non.
Fréquence de passage sur le forum : Sauf certaines circonstances - dont vous serez prévenus - d'un passage chaque jour à quatre répartis sur la semaine.